L’idéal est une forêt de feuillus juste pour la modification de lumière saisonnière, la difficulté du tir intervient également en raison de la luminosité et est recherchée pour complexifier un tir. Exemple : une cible au soleil au bout d’un layon sombre paraitra très proche alors que l’inverse perturbera l’archer par son éloignement, (très utilisé en compétition).

Une forêt très dense n’est pas l’idéal mais un site avec des clairières, des layons, des pistes de débardage, des sentes et avec des chablis serait parfait. Une cuvette avec 100m de dénivelé de chaque coté sur 2 ou 3km avec une grande zone de prairie et une rivière ou un étang serait parfaite.

L’objectif est de faire vivre la forêt, de feuillus ou de résineux d’ailleurs, car faire des coupes de régénération ou des coupes feu sont l’opportunité d’accéder au pus profond des bois et de changer les ballades.

Mon objectif est de recréer ce type d’activité et d’ouvrir la forêt à tous. Pourquoi ? ayant vécu en Suisse où la forêt même privée n’appartient pas totalement au propriétaire mais à tous. Je m’occupe actuellement de 14ha destinés au tir à l’arc. L’accès à la forêt y est garanti selon le code civil et ce concept me plaît car chacun devrait pouvoir reconnaitre les espèces présentes dans son environnement. Et comme je suis souvent en Bretagne, je m’effare de ne pas pouvoir utiliser les chemins.

Des panneaux didactiques seraient une possibilité pour créer un mini arboretum local.

Juste pour le fun, article 699 du Code civil suisse
« Chacun a libre accès aux forêts et pâturages d’autrui et peut s’approprier baies, champignons et autres menus fruits sauvages, conformément à l’usage local, à moins que l’autorité compétente n’ait édicté, dans l’intérêt des cultures, des défenses spéciales limitées à certains fonds. 

Et à certaines périodes le site (ou une partie) sera dédié à la chasse privée pour mon propre usage.